Ça y est, vous êtes en train de craquer : vous voulez monter une pergola bioclimatique sur votre terrasse ? Bonne idée. Ce type d’abri devient incontournable lorsqu’on souhaite profiter de son extérieur en toute saison. Mais attention : acheter une pergola bioclimatique sans avoir en tête certains détails peut rapidement virer à la déception, à la mauvaise opération financière… voire au casse-tête technique. Voici les 3 points essentiels à vérifier avant de sortir la carte bleue. Et, croyez-nous, ils peuvent tout changer !
Les 3 détails à vérifier avant d’acheter une pergola bioclimatique ? Le clair de jour, la position et l’emplacement !
Une pergola bioclimatique, c’est un investissement. D’abord, parce que cet abri terrasse implique une dépense qui n’est pas anodine. Ensuite, parce qu’il s’agit d’un aménagement extérieur qui participe à la valorisation de la maison. Que ce soit du point de vue du confort ; que ce soit du point de l’esthétique. Avec ce toit bioclimatique si particulier, dont les lames s’ajustent manuellement ou de façon motorisée, la pergola étend l’utilisation de la terrasse et du jardin tout au long de l’année.
Alors, pour ne pas se tromper et ne pas impacter négativement non seulement les finances du foyer, mais aussi la vie de la maison, voici les 3 points à prendre en compte au moment de choisir votre modèle.
1/ L’emplacement : adossée à la maison, la pergola bioclimatique ne réclame qu’une déclaration préalable
Premier point important : l’emplacement. Votre pergola bioclimatique peut être :
- Adossée à la maison ;
- Autoportée.
Adossée ou accolée à la maison, la pergola devient une extension
Dans le premier cas, elle sera forcément positionnée contre votre habitation. Choisissez, dès lors, un emplacement intelligent : en surplomb d’une baie vitrée donnant sur le salon, par exemple. Cela lui permettra de jouer le rôle d’extension. Mais prenez néanmoins la peine de laisser d’autres ouvertures découvertes afin de ne pas trop impacter la luminosité (pour les raisons déclinées ci-dessous).
Adossée ou accolée à la maison, pensez qu’elle est une extension au regard du code l’urbanisme. Théoriquement, cela signifie qu’elle peut se contenter d’une déclaration préalable de travaux pour des emprises au sol allant de 5 à 40 m². Intéressant !
Pensez à l’exposition : Est-Ouest… c’est parfait !
Si elle est autoportée, en revanche, vous avez carte blanche pour l’emplacement. Néanmoins, adossée ou autoportée, gardez toujours en tête qu’une orientation Est-Ouest permet de se protéger du soleil tout au long de la journée. Anticipez la manière dont le soleil risque de décaler l’ombre au sol.
2/ Le clair de jour : pour que la pergola bioclimatique n’assombrisse pas trop la maison
Faites attention à la notion de clair de jour. Cette notion est assez simple :
- Moins il y a de lames bioclimatiques, plus elles sont larges.
- Plus elles sont larges, plus elles laissent passer la lumière lorsqu’elles sont inclinées à 90°.
En somme, évitez les pergolas bioclimatiques avec un grand nombre de lames étroites. Si vous placez votre abri près de la maison, il en assombrira fortement l’intérieur, même lorsque son toit sera ouvert.
3/ Faites en sorte que vos lames soient perpendiculaires à la maison
Cette règle vaut principalement pour les modèles carrés autoportés, que vous placez à proximité de la maison. Si vous êtes dans ce cas-là, faites attention à orienter les lames de la couverture bioclimatique de manière à ce qu’elles soient perpendiculaires à la maison. Et non parallèles.
Là encore, l’objectif est de préserver la luminosité à l’intérieur de la maison. Si vous ne faites pas attention à ces détail, vous risquez de regretter l’ombre projetée par les multiples lames !
Alors qu’avec ces 3 petites règles, vous êtes certains de faire une bonne affaire !
